Et si nous interrogions le « Oui » des jeunes filles ? La première vertu des filles fut bien longtemps l’obéissance. Sans instruction, toute reconnaissance sociale leur était interdite. Comme « Petite chérie », elles avaient pour vocation le mariage, et pour avenir, l’obligation d’être une bonne épouse, la compagne parfaite d’un homme « merveilleux » qui donnerait un sens à leur vie. Laclos, Zola, Obaldia ou Dario Fo dénoncent l’injustice mâtinée d’hypocrisie d’une société ne leur offrant comme destin que la recherche d’un improbable « Prince Charmant ». Alphonse Allais, Giraudoux, Feydeau ou Edouard Bourdet les poussent à s’affranchir de la loi sociale qu’on leur impose depuis l’enfance et à suivre leur volonté. Françoise Xénaquis se moque avec humour des privilèges de celles qui acceptent leur sort, tandis que Virginia Woolf trace le chemin de leur liberté future. A travers des textes pleins de rires et d’émotions, de Molière à nos jours, nous allons décliner à travers le temps le « Oui » des jeunes filles, pour en découvrir les multiples facettes et nous en amuser avec vous.
Enfants : 5 Euros